•~ Mina Tsuyu ~•

Nom:Tsuyu
Prénom: Mina
Âge: 17 ans
Date de naissance: 5 juin 1994
Lien(s) de parenté: Kyros, bien que ce n'est pas vraiment son frère ( et qu'il est actuellement dans le coma )
Amour: *rougit* ... Aucun.
Particularité: Contrôle insconciemment les objets, c'est à dire qu'elle fait de temps à autre de la télékinésie, mais comme j'ai cité plus haut, ce n'est pas voulu, du moins si c'est le cas il lui faudra un maximun de concentration mais elle s'en sortira avec un sacré mal de tête. Son "pouvoir" s'active quand elle est surtout appeurée (être désespérement triste?) ou en colère.
Caractère: Mina apparaît comme quelqu'un d'assez sociable, bien qu'elle reste muette sur certain sujets, elle fera de son mieux pour s'intégrer quelque part ou avoir quelques amis, bien qu'elle n'est jamais pensé avoir de "meilleure amie" du moins jusqu'à maintenant. Elle est calme et posée, son enfance l'y oblige car elle avait une grand-mère qui tenait beaucoup aux traditions japonaises, donc elle sait manier l'art floral, la danse ou même faire du thé. On peut aussi la retrouver chez elle ou quelque part d'autres dans un kimono, qui lui va à merveille, mais elle essaye d'éviter de se montrer trop souvent ainsi, ne voulant pas qu'on pense qu'elle se croit supérieur aux autres dans cette tenue. Elle est aussi patiente, malgré que sur certains sujets elle peut perdre son sang-froid et se mettre dans une colère noire, bien qu'elle n'est pas vraiment efficace en combat (elle essaye désespéremment de manier le sabre en cachette). Elle est sensible et douce, fera en sorte de donner le bonheur à ceux qu'elle aime, les privilégiant avant tout, pour la simple est bonne raison qu'elle ne veut pas les perdre, c'est certainement l'un de ses plus gros points faibles.
Histoire:
Je suis née dans une famille "normale" du moins mis à part le fait que j'ai du apprendre les traditions de sa famille et que j'étais une fille adoptée - même si je ne l'ai su peut-être que très récemment - je ne m'en serais jamais doutée, parce qu'à vrai dire à part quelques détails j'avais comme quasiment tout le monde dans ma famille les cheveux châtains ainsi que les yeux couleurs noisettes. En fait, s'ils m'avaient adoptés, c'est parce que mes parents voulaient une fille, ils avaient déjà leur vrai enfant, un garçon, nommé Kyros. Lui non plus, au début ne savait pas que nous n'étions pas du même sang, alors il me protégeait souvent, vu qu'il avait deux ans de plus que moi.

En fait, Kyros était le seul avec qui je jouais, avec qui je parlais. Je restais toujours évasive avec les personnes de l'extérieur, je ne voulais pas parler, j'étais discrète et je restais accrochée à lui. C'est peut-être pour ça, que j'ai pratiquement passée toute mon enfance à étudier l'art des traditions de ma famille et à apprendre ce qu'un enfant "normal" doit apprendre en école, sinon j'aurais toujours été mise de côté. Ce n'était pas plus mal, surtout quand Kyros restait à mes côtés pour m'aider dans mes devoirs. Lui aussi devait apprendre, sauf que c'était différent de moi, c'était plus technique pour lui, moi il fallait de la grâce dans chacuns de mes mouvements, bien que je n'étais pas très douée au début.

Au final, je n'étais pas vraiment une fille qu'on pouvait prendre en pitié, j'avais quand même assez de chance, car les traditions se perdent, je les gardais avec mon éducation, mais j'étais aussi chanceuse d'avoir un "grand-frère" comme Kyros, qui était toujours près de moi, qui me consolait toujours. Des fois j'avais au fond de moi un sentiment que je ne connaissais pas mais qui me rendais heureuse, mon coeur battait toujours à vive allure quand j'étais avec lui, c'est en tout ignorance, que je commençais déjà à m'attacher beaucoup trop à lui, je dépassais mon rôle de "petite soeur" sans même le savoir...

Au fil des années, j'avais intégrer une école, car il fallait tout de même que je m'extériorise selon mes parents, je devais avoir 10 ans? J'étais allée très tard en cours, c'est vrai, je me souviens que le premier jour d'école m'avait été très difficile, je regardais tout ses enfants qui jouaient ensemble avant qu'un bruit strident ne survienne, ils se mettaient tous en rang dans chaque coin de la cour de récréation, moi je ne savais pas où allée, j'étais seule devant la porte d'entrée de l'école. Une professeur me voyait isolée de tous, apparemment elle savait déjà qui j'étais, ça me faisait un peu peur, jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle me parlait très gentillement et calmement, alors je la suivais timidement, faisant ensuite mon entrée dans la classe. J'aurais cru être rejeté, mais tout le monde était content de me voir, alors pour une fois, je souriais, j'étais heureuse d'être là, Kyros n'avait pas besoin d'être dans les parages pour que je me sente dans cet état. C'était mes premiers débuts en école primaire, ensuite je devais entrer en collège, je n'avais pas vraiment de difficulté apparente, j'étais très calme en cours, j'essayais de travailler dur pour ne pas me faire gronder par mes parents...

Environ cinq ans plus tard, j'appris la vérité sur moi. Ca s'est en fait passé très bêtement, j'étais dans l'un de mes couloirs de ma maison, puis j'entendis une conversation entre ma grand-mère et mes parents. Ils discutaient de l'avenir de Kyros, il devait reprendre la place de mon père adoptif, mais le problème c'est qu'il n'en avait pas vraiment envie.

" Au pire, peut-être que Mina pourrait prendre la place, je suis sûre qu'elle serait très douée et... " disait Maman.
" Mina n'est pas votre fille, ce n'est que la fille de ta stupide amie qui n'a pas voulu assumer ses actes! Jamais elle ne sera une vraie Tsuyu! Je me demande pourquoi vous ne lui avez pas encore dit la vérité! "
" Mais ce n'est qu'une enfant, elle n'est pas encore en âge de comprendre ça! "

C'était faux. Je n'étais plus une "enfant". Je comprenais parfaitement. Je n'étais pas une "vraie Tsuyu"? Je n'étais qu'une intruse dans cette demeure. Doucement, des larmes coulaient de mon visage, je ne savais pas pourquoi, j'étais profondément triste, je n'avais pas de vrais parents alors... Je n'avais rien...

" Mina?... "

C'était une voix familière que j'entendais là et quand je me retournais, je le laissais voir mon visage déformait par mes pleurs silencieux. J'avais envie d'être dans ses bras, j'avais envie qu'il me réconforte, comme d'habitude. Mais ce n'était pas mon frère, je n'avais pas le droit de me trouver là, je ne devais plus exister ici. J'avais l'impression que le monde "parfait" dans lequel j'existais s'effacer peu à peu, les ténèbres m'engloutissant eux aussi. Kyros tendait la main vers moi, je reculais d'un pas, puis un autre, avant de courir jusqu'à ma "chambre", je m'y enfermais, je ne voulais voir personne, sous mes draps après avoir pleuré pendant un long moment, mes paupières fatiguées se refermèrent, me laissant rêver.

J'étais seule dans une pièce pas vraiment éclairée, il n'y avait rien autour de moi, jusqu'à ce que j'aperçois une lumière derrière moi, ma maison baignant dans les rayons du soleil, une légère brise d'été faisant virelvolter les clochettes accrochées à la porte d'entrée, le chant des criquets, je sentais même l'odeur de toute les fleurs du jardin. Je m'approchais alors de cet endroit, je voyais de plus en plus nettement mes parents adoptifs, grand-mère en train de boire du thé tranquillement dans un coin, puis Kyros en train de s'entraîner avec un sabre en bois, j'avais le sourire aux lèvres et alors que j'allais poser un pied dans le jardin, tout s'envolant en éclat de fleurs, une violente tempête débuta, je criais, avant de finir par me réveiller en sursaut.

Il était minuit passé, mais ça ne faisait rien, je devais partir... Plus je restais ici, plus je ne me sentais plus chez moi. C'est à mes 15 ans, que je fis ma première fugue, j'avais pris avec moi un sac où j'avais quelques vêtements, à manger, tout mon argent de poche, j'avais l'air idiote comme ça, mais j'étais déterminée. Sur la pointe des pieds, je partais d'ici, en même pas 5 minutes j'étais dehors, seule dans le froid, je marchais les mains dans les poches de ma veste, mon sac sur le dos et maintenant? Où devais-je aller? Je ne le savais même pas...

Les heures passaient, je traînais dans les rues éclairées par les lampadaires... Je commençais à regretter d'être partie, c'était idiot. Je m'arrêtais au bout de quelques minutes mais j'aurais du me douter que les rues ne pouvaient pas si "calme", elles l'étaient beaucoup trop... On m'avait attrapé par le bras subitement, c'était des hommes d'environ une treintaine d'années et vu leurs odeurs ils sortaient d'une soirée bien arrosée, malheureusement pour moi. L'emprise sur mon bras droit était trop forte pour que je me dégage seule. Je criais, je me débattais, mais rien à faire, je ne comprenais rien à ce qu'ils me voulaient, je ne voulais pas savoir, j'avais trop peur, mes oreilles s'étaient fermées, ainsi que mes yeux.

Une larme coula le long de ma joue, à peine avait-elle touchée le sol, que mon coeur s'accéléra, je ne sais pas exactement ce qui s'est passé ce jour-là, mais les lumières des lampadaires ont commençés à clignoter dangereusement, avant que l'ampoule ne finisse par éclater en milles morceaux, puis, un moment que je ne pourrais jamais oublier. Le lampadaire lui-même s'est écroulé sur la rue. Malheureusement, il y avait quelqu'un là. Dans un long cri de désespoir, je tendais mes doigts vers lui, pourtant rien à y faire, c'était beaucoup trop tard. Des personnes habitant autour ont finis par se réveiller, ils ont appellés les ambulances, j'ai été emmené à l'hôpital avec lui, pendant que mon coeur se déchirait à chaque minute, à chaque instant.

" Salut Kyros... C'est moi... Mina. "

Il était allongée sur un lit d'hôpital, un appareil constamment branché à lui, une perfusion l'alimentant, les paupières fermés, il semblait dormir paisiblement. Grâce à une machine, on pouvait observer la fréquence de ses battements de coeur, pour l'instant tout était normal, il n'y avait rien à signaler. Je lui prenais la main, la lui caresser, la posant sur ma joue, je me retenais de pleurer, pour moi, tout était de ma faute, même si je n'ai jamais vraiment compris ce qui s'est passé ce jour là... Le jour de ma fugue.

" Ca fait 2 ans que tu es comme ça... Pardonne-moi... "

C'était un monologue, lui ne faisait que respirer, une machine l'aider à s'accrocher à sa vie, il n'y avait jamais de signe qu'il reviendrait parmis nous, pourtant j'attendais ce jour. Je passais ses doigts dans ma longue chevelure, un jour, il m'avait dit qu'il aimait les filles aux longs cheveux, depuis ce jour, je les ai laissé pousser pour lui plaire, même si maintenant, il est possible qu'il me déteste après ce que je lui ai fais.